La FCM tient un sommet anti-harcèlement de l’industrie de la musique
Le 1er mars dernier, à Toronto, a eu lieu le lancement par la Fédération canadienne des musiciens du premier sommet anti-harcèlement de l’industrie canadienne de la musique. Présente via Skype, la ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly, s’est adressée aux participants. En plus d’exprimer son soutien, elle les a invité à formuler des politiques que son ministère pourra appuyer et nous aider à faire appliquer contre les auteurs de harcèlement. Ont également assisté des représentants des organisations suivantes : le Bureau de la ministre du Patrimoine canadien, le ministère du Patrimoine canadien, Politiques et programmes de la musique, CARAS/JUNO, la East Coast Music Association, la Canadian Actors Equity Association, ACTRA Toronto, ACTRA RACS, l’Association canadienne des éditeurs de musique, la Screen Composers Guild of Canada, le Toronto Arts Council, Music Canada, la Musicians Rights Organization Canada, l’Association des auteurs-compositeurs canadiens, Women In Music Canada, pour ne nommer que celles-ci.
Selon la Directrice générale de l’AFM/FCM, Liana White, le sommet avait pour but de nous permettre de travailler ensemble à la création d’une politique contre le harcèlement au travail et sur les lieux de spectacle, applicable à l’échelle de l’industrie, pour assurer notre propre protection ainsi que celle de nos collègues et des membres de l’assistance.
L’énoncé de mission de la FCM affirme notamment qu’on doit se traiter les uns les autres avec respect et dignité, sans égard à l’appartenance ethnique, la religion, le sexe, l’âge, l’invalidité, la citoyenneté, l’orientation sexuelle, l’état civil, la situation de famille et l’origine nationale.
Du fait qu’elle renferme les normes les plus élevées au pays en matière de harcèlement au travail, la Loi sur la santé et la sécurité au travail (LSST) de l’Ontario peut s’appliquer à l’ensemble des provinces. Elle définit le harcèlement au travail, ce qui comprend le harcèlement sexuel au travail, comme suit : « [le] fait pour une personne d’adopter une ligne de conduite caractérisée par des remarques ou des gestes vexatoires contre un travailleur dans un lieu de travail lorsqu’elle sait ou devrait raisonnablement savoir que ces remarques ou ces gestes sont importuns. »
Il peut s’agir notamment :
de remarques, de blagues ou d’insinuations destinées à ridiculiser, intimider ou offenser
de violence verbale, physique ou psychologique
de comportement d’exclusion
de l’affichage ou de la circulation d’images ou autres documents offensants
de harcèlement criminel
Les membres de la FCM doivent pouvoir bénéficier, partout et en tout temps, d’un milieu de travail sécuritaire et respectueux de tous.